Ces plaques empêchent les fibres nerveuses atteintes de conduire l’influx nerveux, entraînant des troubles d’intensité et de localisation très variables, en fonction de la zone où elles apparaissent.
En dehors de la démyélinisation on constate également une inflammation du système nerveux central. Le système nerveux périphérique, quant à lui, n’est pas concerné par la sclérose en plaques.Une des principales difficultés concerne le diagnostic différentiel de la sclérose en plaques car le SEP peut être confondu avec d’autre maladie. Il n’est pas possible de procéder à des prélèvements du système nerveux chez toutes les personnes suspectées de souffrir de sclérose en plaques.
La sclérose en plaques qui touche environ cinq nouveaux cas pour 100 000 habitants en Europe et aux États-Unis, concerne principalement les adultes jeunes avec une nette prédominance chez la femme.
Le début de la sclérose en plaques est soit brutal soit insidieux. Soit, d’emblée les symptômes sont sévères soit ils semblent sans importance, n’amenant pas le patient à consulter avant des mois ou des années. Certains individus restent asymptomatiques c’est-à-dire ne présentent aucuns symptômes tout le long de leur vie, la sclérose en plaques est découverte alors à l’autopsie pour une toute autre raison. Chez d’autres patients, c’est en passant une I.R.M. de dépistage alors que le patient présente d’autres symptômes que la sclérose en plaques est découverte.
La sclérose en plaques est la première cause non traumatique de handicap sévère acquis d’un individu jeune.
Depuis les années 2000-2002 les progrès dans la connaissance de la sclérose en plaques permettent maintenant de proposer de nouveaux traitements de fond plus précocement aux patients.
L’établissement du diagnostic de la sclérose en plaques se fait relativement plus tôt qu’il y a quelques années. En 2006 les résultats des progrès effectués en imagerie médicale et en particulier de l’I.R.M. permettent aux spécialistes en neurologie de proposer des traitements de fond beaucoup plus précocement. Il est néanmoins nécessaire de préciser que les images obtenues par IRM ne sont pas spécifiques de la sclérose en plaques et peuvent être retrouvées parfois au cours de certaines maladie se caractérisant par une inflammation ou une atteinte des vaisseaux de l’organisme. Ce sont précisément leur topographie qui peuvent orienter le diagnostic, mais l’analyse du liquide céphalo-rachidien est nécessaire pour poser le diagnostic avec certitude. voir l’article sur le diagnostic
La sclérose en plaques n’est pas contagieuse; vos amis et parents ne peuvent en être atteints à votre contact.
La sclérose en plaques n’est pas une maladie héréditaire et n’est pas transmise par voie génétique. Cependant, elle semble favorisée par une certaine susceptibilité génétique, ce qui explique qu’elle est légèrement plus fréquente dans les familles où elle s’est déjà déclarée dans le passé. Le fait que les enfants ou les frères et sœurs de personnes atteintes de sclérose en plaques sont plus souvent atteints peut en effet refléter une susceptibilité commune et un environnement semblable.
On pense qu’il s’agit d’une maladie auto-immune (la malade fabrique des anticorps contre ses propres tissus) : le système immunitaire de l’organisme attaquerait la myéline comme s’il s’agissait d’un corps étranger.
On a également accusé l’environnement mais la nature du facteur environnemental est controversée.
La vaccination contre l’hépatite B est également au centre d’une polémique à propos de cette pathologie.
Il n’existe pas par ailleurs de preuve formelle d’une origine virale de la maladie.
La SEP une maladie à poussée…
La caractéristique diagnostique de la SEP récurrente-rémittente est la « rechute » ou « poussée », définie comme “la survenue non provoquée et imprévue d’un nouveau symptôme ou la réapparition d’un ancien pendant une durée supérieure à 24 heures”.
La durée et le déroulement d’une rechute ou poussée font partie des rares caractéristiques relativement constantes et prévisibles de la maladie. Classiquement, une poussée se développe en l’espace de quelques jours, reste stable pendant trois à quatre semaines, puis disparaît lentement en un mois environ.
Un intervalle de 30 jours doit séparer deux poussées afin de les considérer comme distinctes.
Facteurs conditionnant l’apparition, la répartition, la fréquence et l’évolution de la maladie.
- La SEP est une maladie des climats tempérés
- 2 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
- Elle apparaît après l’adolescence, l’âge moyen de début de la maladie se situe entre 20 et 40 ans.
- Son pic d’apparition est maximal entre 30 et 40 ans.
- Elle débute plus tôt chez l’homme que chez la femme.
- Sa fréquence est plus élevée dans certains pays (nord de l’Écosse, Scandinavie, Europe du Nord).
- Aux USA, elle est plus fréquente chez les blancs.
- Elle est extrêmement rare au Japon, et encore plus rare en Afrique noire.
Toutes ces données nous permettent de penser qu’il existe un déterminisme génétique, plutôt que climatique, en ce qui concerne la sclérose en plaques.
Voir également :
Bonjour,
Svp merci, je cherche un neurone en plastique en trois dimensions de ce genre pour faire des présentations sur la sclérose en plaques. svp me faire savoir si vous en avez à vendre.
Merci bonne journée.
Si vous avez ce type de matériel et ne voulez pas poster vos coordonnées ici envoyez moi un email que je le transfère à bibi roziana
Merci pour lui