Faut-il à tout prix allaiter son enfant au sein ?

Par Recherche du Bien Etre.
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Allaiter ou ne pas allaiter son enfant ?

Telle est la question.

Aux dires de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), le problème ne se pose même pas concernant les six premiers mois du nouveau-né. Si cette recommandation, proche de l’injonction, peut-être justifiée concernant les pays en développement, où les conditions sanitaires sont fort mauvaises, qu’en est-il dans les pays développés, où l’hygiène est reine ?

Dans les pays occidentaux, où le lait maternisé par ailleurs est d’une excellente qualité, la question de l’allaitement maternel ne relève-t-elle pas d’une pure liberté individuelle ?

Comme dans tout choix, il existe des avantages et des inconvénients. Afin de prendre une telle décision, voici exposés les plus et les moins de chacun de ses modes d’alimentation pour votre petit.

Le choix de l’allaitement maternel

Allaiter ou donner le biberonEn France, comme dans tous les autres pays industrialisés, où les conditions d’hygiène sont impeccables, les mamans doivent se sentir entièrement libres d’allaiter ou non.

Cependant, si l’on suit l’OMS ou l’INPES, donner exclusivement le sein à son bébé, en tous les cas pendant les six premiers mois du bébé (toutes les mamans du monde étant concernées), est plus que recommandé. Pourquoi un tel diktat ?

Avantages de l’allaitement au sein

Ces organisations ne prôneraient pas un tel choix, si celui-ci ne présentait de nombreux avantages. Voici ci-dessous les principaux arguments en faveur de l’allaitement maternel.

Bienfaits pour le bébé

1. Faible risque d’infection gastro-intestinale

Le lait maternel constitue le seul aliment naturel et complet parfaitement adapté aux besoins de l’enfant, car sa composition se modifie progressivement en fonction de sa croissance et de ses besoins. Il est prouvé que sa composition riche en protéines, acides gras et minéraux, permet de réduite le risque d’infection gastro-intestinale.

Nota. : Selon l’OMS, la réduction des risques n’a pas été mise en évidence pour d’autres infections ou maladies allergiques.

2. Une bonne digestion

Très digeste, le lait maternel ne fatigue ni les reins, ni le foie et diminue les gaz.

3. Protection contre les microbes.

Un bébé n’ayant pas encore un système de défense immunitaire bien développé, il profite de celui de sa maman, grâce au lait.

Bienfaits pour la maman

1. L’allaitement accélère les contractions de l’utérus, lui permettant de reprendre sa place plus rapidement après l’accouchement.

2. Il diminue les risques de certains cancers, comme celui de l’ovaire et du sein.

3. Il diminuerait le risque d’ostéoporose.

Inconvénients de l’allaitement au sein

Si allaiter représente le meilleur des choix  (allaitement au sein exclusif jusqu’à l’âge de six mois minimum, puis avec une alimentation mixte jusqu’à l’âge de deux ans au moins) selon l’OMS, dans la réalité, ce mode d’alimentation n’est pas dénué d’inconvénients.

En effet, si cette décision ne relève pas d’un libre choix de la maman, cette expérience risque de mal se passer. La maman vivra ce moment dit de plénitude et d’amour comme une contrainte.

De plus, allaiter demande une implication totale de la mère pendant six mois. Or, quelle femme dans les pays industrialisés peut se consacrer entièrement à son enfant pendant une aussi longue période ?

Le lien entre l’enfant et la maman doit-il être à ce point fusionnel ? N’est-on pas également une bonne mère si l’on choisit de lui donner le biberon contenant un lait maternisé adapté ?

Fatigue, travail, volonté d’impliquer le père, besoin de ne pas être collé tout le temps à son bébé, autant de causes, qui expliquent tout à fait le désir de ne pas allaiter.

Ne pas allaiter, pour être plus libre, et tisser un lien avec son enfant à travers de nombreux autres rituels : câlins, regards, soins divers, voici un choix tout à fait respectable.

Arrêtez de culpabiliser, les enfants nourris aux biberons seront tout aussi vifs et intelligents que leurs amis nourris aux seins !

L’amour d’une mère pour son enfant ne saurait se réduire à une tétée. Etre une bonne mère, ce n’est pas donner le sein coûte que coûte, c’est en premier lieu accueillir son enfant dans la sérénité et lui apporter les soins nécessaires.

Le bonheur est contagieux : si maman est heureuse, il y a de forte chances pour que bébé le soit aussi !

Le choix du lait maternisé

Vous l’avez compris, si vous préférez pour telle ou telle raison, donner d’emblée le biberon à votre bébé, vous ne saurez pas pour autant une mauvaise mère !

Sachez que les laits maternisés font constamment l’objet de recherches très approfondies afin de les rapprocher le plus possible du lait maternel. A l’avenir, ils devraient encore être améliorés grâce à l’étude des anticorps, des vitamines, des oligoéléments et des hormones présents dans le lait maternel.

Cependant même s’il existe des laits de très bonnes qualités, leurs protéines restent des protéines de vache. Or une injection trop précoce de protéines animales, jouerait  (rien n’est sûr) un rôle dans le développement de certaines allergies (eczéma, intolérance au lait de vache).

Ceci dit, il existe de nos jours suffisamment de types de lait différents (hypoallergénique, anti-regurgutation…), pour que chacun y trouve son bonheur.

Si vous donnez le biberon, le papa, la grand-mère ou le grand-père pourront aussi être de la partie ! Fatiguée après votre accouchement, vous pourrez vous ressourcer en dehors de votre foyer : faire du sport, vous promener sans bébé, aller au cinéma… Vous ne serez pas obligée de rentrer au bout de deux heures pour donner la tétée à votre petit.

Si vous reprenez le travail comme la plupart des femmes au bout de trois mois, ce sera aussi bien plus simple.

Reposée, heureuse, le temps que vous partagerez avec votre bébé n’en sera que meilleur !

Sentez-vous donc libre face à ce choix qui n’engage que vous. Vous avez le droit de ne pas obéir à un diktat qui n’est pas complètement justifié. La question n’est pas allaiter ou ne pas allaiter, mais comment ai-je envie de nourrir mon enfant, sachant que dans les deux cas il existe des inconvénients.

Vous avez toute la vie pour tisser le lien avec votre enfant !


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11 Réponses to “Faut-il à tout prix allaiter son enfant au sein ?”

  1. mary says:

    J’ai nourri mais 4 enfants au sein pendant environ 8 à 9 mois, chacun et aucun des 4 n’a eu de bronchite ou autre pendant les longs mois d’hiver…

    Et si j’en avais un 5eme je recommancerai

  2. isabelle says:

    Pareil pour moi mes 2 filles ont été allaitées pendant 7 mois et aucune n’a fait d’otite
    je recommande ce type de nutrition, et en plus on fait des économie de lait quand on voit le prix et on est jamais à cours
    quand je voyais les copine courir oups il ne me reste presque plus de lait en poudre…. c’est pour la petite histoire

    • desjardins says:

      quel est le connard qui a écrit un article de merde pareil , pourri pourri pourri , et ça ose s’appeler recherche du bien être , ça concerne surtout pas le bébé!
      je déconseille le lait de vache fait pour le veau avec le cerveau de veau qui va avec , nonnnn, le lait de la vache ne ressemble et n’est en aucun cas adapté au petit humain ni à l’humain tout court! voit on un singe téter une vache?!! et bien c’est ce que l’on fait tous les jours en consommant du lait de vache! article bourré de d’erreurs et de débilités!

      • desjardins says:

        faites pas d’enfants vous aurez encore plus de liberté! en plus du ciné , et de reprendre le boulot aux trois mois de l’enfant, les sorties en boites , les voyages, et pleins d’autres trucs encore!

  3. Merci de rester courtois,
    cela concerne le bébé un peu quand même je crois que c’est même le premier concerné.
    De plus il s’agit d’un simple constat, un état des lieux.
    Je ne comprends vraiment pas pourquoi autant de haine.
    C’est vrai que l’on pourrait polémiquer longtemps sur le lait de vache.
    Quelles erreurs avaient vous relevé dans cet article qui j’ai bien compris ne vous plait pas.
    Par contre je n’ai pas bien saisi le sens de la deuxième partie de votre deuxième message

  4. macquigneau says:

    Abasourdie pas autant d’ineptie…
    Tout d’abord vous devriez savoir que le terme “lait maternisé” est interdit en France depuis l’arrêté du 11 janvier 1994. Je trouve ce texte très orienté et absolument pas objectif… l’allaitement est certes 1 choix mais faut il encore l’avoir, avec ce genre de propos alambiqué et les professionnels de santé peu formés (très peu même) sur le sujet les jeunes mères se voient souvent ds l’obligation de stopper quelque chose qui leur tient à coeur… Avez vous la moindre idée du nombre de mères qui se cachent pour pleurer quand o leur dit d’arrêter d’allaiter (pour de mauvaises raisons dans la grande majorité des cas)
    Ou êtes vous allez pêché l’idée que l’allaitement signifie “se cloîtrer”… bien au contraire on est plus libre et on peux plus facilement gérer l’imprévisible (tout es à disposition)Reprendre le sport tout aussi compatible tout comme 1 sortie au ciné, suffit de tirer son lait et de le donner au papa ou à la mamie qui le garde… Mais tout de même, quand on vient d’accoucher on veux rester tranquille non ! profiter de cette petite merveille et se reposer c’est aussi facile, il suffit de faire la sieste avec bébé…
    Quand on connaît bien ses droits en tant que travailleurs et allaitantes il est tout à fait possible de rependre 1 activité. Encore une fois il suffit d’être bien entouré et de trouver les bonnes personnes pour répondre à vos question, vos inquiétudes et vous n’en faites visiblement pas partis. L’implication du père… s’occuper d’1 bébé se n’est pas QUE le nourrir, il y a le bain, les câlins, le jeux et puis quand l’enfant grandit le papa peux participer au repas à table… Le vrai “diktat” n’est pas l’OMS qui recommande l’allaitement mais les lobys du lait qui veulent vous faire croire que leur lait est identique au LM alors qu’il n’en ai rien… D’ailleurs arrêté avec vos “recommandations juste bonne pour les pays en voie de développement” car si c’est fameux lobys n’avaient pas été perturber ces civilisations avec leur lait en boîte pour avoie encore plus de fric (faut pas vous leurrer il n’y a que ça qui les intéresses) elles n’existeraient pas ces recommandations… Pour 1 site qui s’intitule recherche du bien être je ne m’attendais pas à ce genre de propos…

  5. jourdan says:

    Ce que je pense, il est évident que le lait maternel est le meilleur pour la santé de l’enfant, de plus il rapproche le lien mère-enfant.
    Cependant, si pour x raison la maman se force à allaiter, l’enfant le ressentira et cela atteindra son psychisme. Dans ce cas mieux ne vaut pas allaiter. C’est le choix de chacun.
    Pour une mère qui souhaite allaiter, les contraintes, elle ne les sentira pas vraiment.
    Je pense que ce texte a été rédigé par une personne qui est contre l’allaitement car trop basé sur les contraintes;
    Quant à l’allaitement au travail, il n’est pas toujours facile même si des lois existent. J’ai eu de la chance de pouvoir le faire, mais tout le monde ne le peut pas. On ne peut pas faire toujours ce que l’on veut si on désire conserver son travail.

  6. Recherche du Bien Etre says:

    je pense comme vous, que le lait maternelle est le meilleurs, j’ai repris cet article (vu sur le net, j’ai omis de citer la source d’ailleurs : http://www.jevaismieuxmerci.com/conseils/faut-il-a-tout-prix-allaiter-son-enfant-au-sein–224.html )
    afin de déculpabiliser les mamans qui ne peuvent pas ou ne veulent pas donner la tétée.
    Mes 2 enfants ont été allaités pendant 6 mois pour le premier et 7 mois pour le deuxième.
    Et je peux vous dire que pour le père c’est difficile de ne pas pourvoir donner à manger à ses enfants. Même s’il est vrai qu’il y a d’autres choses que le papa peut faire, comme le bain ….

    Je vais préparer un article plus long sur les bienfaits de allaitement maternel.

    En tout cas je vous remercie de vos réactions.

    Je souhaite que ce site soit un lieu d’échanges.

    • desjardins says:

      je ne comprends pas que vous ayez pu copier aussi bêtement un si mauvais article , de plus sans citer la source , il y a quand même de très bonnes sources d’informations sur internet en cherchant un peu. Merci pour votre rebond , j’attends votre article sur “les bienfaits de l’allaitement maternel.

  7. jourdan says:

    Je vais donc préciser les choses : en fait quand je dis que pour une mère qui souhaite vraiment allaiter les contraintes elle ne les ressent pas vraiment, ce sont les contraintes que j’appelle “personnelles”, car il peut s’y greffer des contraintes externes : la famille, le mari… Et il faut bien que quelqu’un cède. C’est une contrainte que j’appelle externe. Et là c’est encore autre chose, voir un problème de couple.
    Cependant, nous n’avons pas parlé du sujet des crevasses, des mastites. Si on se trouve confronter à ces problèmes, il n’est pas toujours facile les vaincre, même avec beaucoup de volonté. Personnellement, mon premier enfant n’a jamais voulu prendre le sein, pendant un mois j’ai tiré mon lait, et je faisais mastite sur mastite, j’étais extrêmement fatiguée. J’ai été obligé d’arrêté car je ne profitais plus de mon enfant, et mon fils le ressentait (une fois en pleine nuit, alors que mes douleurs de la césarienne ressortait par la fatigue).
    Pour mon second accouchement, je me suis renseignée afin d’éviter les erreurs de mon premier. J’ai mis en place un protocole par écrit et préciser aux sages- femmes et j’ai même provoqué des RDV.
    Mon second accouchement fût aussi par césarienne, mais j’ai demandé de faire du peau à peau dans le bloc. Je ne sais pas si c’est grâce à cela que j’ai réussi, mais ça a marché.
    Cependant la première quinzaine a été très dure à cause des crevasses, mais j’ai tenu bon et finalement j’ai pu allaiter 8 mois + 1 mois en sevrage. Dont 5 mois en tirant mon lait au travail.

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